Un jeu de rôle pour arboRise ? Dans l’ambiance survoltée du Viaduc à Paris, quelques apprentis cultivateurs et planteuses en herbe apprennent (en riant) à faire les meilleurs choix de cultures. Dois-je plutôt semer de l’arachide sur mes terrains ou plutôt investir dans une plantation de noix de cajou ? Aïe, mes terrains fertiles doivent être mis en jachère ! Que devrais-je faire avec les terrains plantés grâce à arboRise ?
L’expérience du terrain montre qu’une approche ludique est souvent la meilleure pour comprendre les processus de décision au sein d’un groupe. Et nous avons le partenaire idéal puisque nous bénéficions des conseils avisés des chercheurs de l’ETHZ, spécialistes reconnus du développement de ces jeux (comme le montre cette vidéo). Un jeu de rôle permet à chaque joueur et chaque joueuse d’expérimenter des choix virtuels, sans en assumer les conséquences dans sa vraie vie. Cet espace de liberté est propice à la découvertes de nouvelles formes d’interaction entre les partenaires, dans le jeu et surtout hors du jeu.
En quelques tours, le jeu développé par l’ETH pour arboRise a démontré sa pertinence : on a pu simuler très facilement les possibilités qu’offre la reforestation à la population et comment celle-ci pourrait s’approprier cette nouvelle culture d’agroforêts. On a pu aussi voir rapidement quels risques courent les jeunes forêts semées par arboRise.
Prochaine étape : le jeu avec la population locale, dans le cadre de la deuxième mission terrain de notre projet de recherche commun, dans 10 jours ! Outre la compréhension des prises de décisions individuelles, le jeu permettra aussi de mettre en lumière les processus de co-décision, d’entraide et d’auto-gestion, que notre action pourrait encourager à l’avenir.
ZeroCarb c’est le coach en carbone des 120’000 PME de Suisse romande actives dans les services. Le calcul empreinte carbone intelligent. Il s’agit d’un tutoriel qui valorise les actions environnementales que la PME a déjà mises en place et suggère de nouvelles mesures pour réduire progressivement les émissions de CO2 à zéro.
Pourquoi arboRise soutient un calculateur carbone pour microentreprises ? Plusieurs de nos membres et de nos donateurs sont des patron.ne.s de PME sensibles à la cause climatiques. En discutant avec ces entrepreneur.se.s nous nous sommes aperçus qu’il leur manque un outil pour les aider à avancer dans leur transition écologique. Et il faut que ça reste abordable, car une petite PME n’a souvent pas les ressources pour mandater des consultants externes !
ZeroCarb apporte une solution simple, rapide et bon marché pour suggérer aux patron.ne.s de PME des mesures de réduction d’empreinte carbone pertinentes, et leur proposer une solution évidente pour compenser les émissions restantes: planter des arbres avec arboRise !
Vous dirigez une entreprise du secteur des services de moins de 10 personnes? ZeroCarb est pour vous! en moins de 10 minutes vous connaissez l’empreinte carbone de votre PME et vous obtenez des idées pour la réduire. Profitez, le calcul empreinte carbone ZeroCarb est encore gratuit !
Fable écologique avant l’heure, l’homme qui plantait des arbres de Jean Giono est une nouvelle écrite en 1953 pour « faire aimer à planter des arbres », selon ses termes. Dans ce court récit, le narrateur évoque sa rencontre en Haute-Provence, d’un personnage extraordinaire : un berger solitaire et paisible qui plante des arbres, des milliers d’arbres. Elzéard Bouffier, le silencieux, l’obstiné, réconcilie l’homme et la nature. Une fiction qui active le réel, porteuse d’espoir; cette forêt a des conséquences sociales et économiques, permettant aux villages des alentours d’accueillir de nouvelles familles alors qu’ils étaient menacés de désertification.
Depuis 2014, année de la création du spectacle, Sara Oswald et Olivier Havran promènent ce texte chaque fois qu’ils le peuvent, la musicienne fait résonner les mots de Jean Giono, Olivier Havran incarne le narrateur avec douceur et sincérité. Inspirante respiration.
L’association arboRise, inspirée par Jean Giono, a offert cette ode aux frondaisons aux amoureux.ses des forêts le 16 janvier 2022 à 17h00 à l’église St-François à Lausanne, dans le cadre des festivités de son 750ème anniversaire.
Deux saints patrons parrainent le spectacle: Saint François d’Assise qui, le premier, a célébré la Création, la Nature et ce qu’on appelle « l’Environnement » de nos jours, c’est pourquoi on peut le considérer comme le saint patron de l’écologie. Et puis Saint Marcel, fêté le 16 janvier, le patron des grainetiers !
Notre équipe fait la tournée des 12 nouveaux villages, intégrés dans notre campagne de reboisement 2021-2022, pour expliquer notre approche aux communautés.
Dans chaque village le conseil des sages et le chef du village signent la « convention village » et s’engagent à faire bon accueil au projet et à protéger les futures forêts. Puis notre équipe explique les tâches des « familles graines » et des « familles terrain »: apprendre à reboiser ne s’improvise pas !
Les familles intéressées se présentent et doivent parfois être départagées par une main innocente.
Puis on va sur le terrain pour vérifier la santé des arbres semenciers et que les terrains sont bien dénudés:
En synchronisme parfait avec le lancement de la campagne en Guinée, l’opération « tout est possible » de la RTS nous a permis de lancer des activités de reboisement en Suisse aussi !
Grâce à « tout est possible » 16 familles romandes s’engagent pour récolter des graines et 6 propriétaires mettent à disposition des terrains. Après un premier contact très positif par Zoom, nous allons commencer les préparatifs dans le cours du premier trimestre 2022. Là aussi nous allons appliquer la méthode arboRise: apprendre tous ensemble et résoudre l’un après l’autre tous les obstacles qui ne manqueront pas de se mettre sur notre chemin. Le projet reste ouvert à de nouvelles énergies: annoncez-vous simplement à info@arborise.org. Vous êtes un.e expert.e forestier ou une pointure en sylviculture ? nous nous réjouissons de vos conseils !
Notre campagne de reboisement 2021-2022 est lancée ! Tant les autorités nationales (« vous êtes ici chez vous, bienvenue dans votre maison » selon le nouveau sous-directeur des Eaux et Forêts), que locales (« vous allez planter 400 hectares cette année, et pourquoi pas 500 les années suivantes ? » selon le sous-préfet de Linko) soutiennent fortement notre action.
Quant à la population directement concernée, elle nous a fait un accueil enthousiaste dans le village de Forono. Tous remercient infiniment notre association, ses membres et nos donateurs et donatrices, de contribuer à retrouver un couvert forestier avec notre approche participative.
Comme l’a montré la première mission de terrain dans le cadre de notre partenariat avec le groupe de recherche pour le Développement Forestier de l’Ecole Polytechnique de Zurich, les difficultés ne vont pas manquer, car planter des arbres n’est de loin pas la seule préoccupation de la population et nous aurons également à nous adapter aux surprises de mère Nature. Lors de cette campagne de reboisement il faudra donc continuellement adapter notre approche aux conditions locales.
Expérimenter et trouver des solutions pratiques aux obstacles qui se présentent, c’est notre méthode, qui a porté ses fruits jusqu’ici. Egalement grâce à notre partenaire local Guidre qui, lors de ce séjour guinéen, a une fois encore démontré son professionnalisme et ses multiples compétences. Un exemple ? Les familles qui mettent en œuvre notre action manquent cruellement d’équipement. Nous allons donc les équiper de bâches, qui faciliteront la récolte de graines et seront aussi utiles aux femmes pour sécher leurs récoltes de fonio et de manioc, et de bottes très utiles à la saison des pluies pour les familles qui mettent à disposition des terrains. Nous allons également créer des comités de gestion forestière dans chaque village, qui soutiendront les familles au jour le jour, par exemple pour l’établissement des haies-vives autour des terrains reboisés. Nous avons aussi renforcé nos compétences sylvicoles avec l’engagement de M. Kpogomou, spécialiste de l’environnement de cette région.
La Fondation Indosuez (Suisse) – partenaire de nombreuses institutions romandes – rend possible la mise en œuvre de notre campagne de reboisement 2021-2022 par une donation significative. L’action d’arboRise rejoint en effet totalement l’engagement de la Fondation Indosuez (Suisse) « …dans des projets dont l’impact environnemental est durable et concret. Nous œuvrons ainsi à la conservation et la préservation de l’environnement, notamment des forêts, au développement économique et à l’autonomisation des communautés locales. ». Le montant alloué par la Fondation permettra de financer l’ensemble des contributions versées aux 200 familles-graines et aux 200 familles-terrains lors de la campagne de reboisement 2021-2022, cela crée un véritable cercle vertueux !
Le comité d’arboRise exprime sa profonde gratitude par rapport à la reconnaissance témoignée par cette donation. Un immense MERCI !
Les jeunes pousses issues de notre campagne de reboisement printanière ont déjà belle allure! Il a suffit des six mois de la saison des pluies pour qu’elles s’enracinent fermement dans le sol. Car contrairement aux plants élevés en pépinières, elles ne subissent pas le choc de la transplantation et leur système racinaire est plus robuste. Heureusement: de la profondeur de leurs racines dépendra leur survie à la saison sèche.
Intéressant aussi de constater que ces jeunes pousses ont germé malgré la forte concurrence des adventices. Ainsi le défrichage que nous demandons aux familles propriétaires des terrains n’est peut-être pas nécessaire…
Il faut maintenant que ces jeunes pousses échappent aux chèvres car celles-ci apprécient les végétaux ligneux (les bovins préfèrent les herbacées). Le feu de brousse est la deuxième menace pour les jeunes pousses. C’est pourquoi nous incitons les familles propriétaires à planter des haies-vives (barrières contre le bétail) et construire des pares-feux autour des terrains.