ArboRise est une communauté particulièrement active et nos membres peuvent en être fiers !
Vous n’êtes pas encore membre de la communauté? Intéressé.e à la rejoindre?
La KZLAN23, la levée de fond virtuelle organisée par Karnotz Corp a permis de lever plus de Fr. 22’800.- pour arboRise !!! 960 donations en 48 heures, une performance impressionnante et des moyens vraiment bienvenus pour notre campagne de plantation 2024. MERCI à tous.te.s les streameureuses qui ont animé infatigablement cet événement, en organisant des défis, en fixant des objectifs, en motivant leurs followers à récolter des dons. Quel travail! Voilà qui change l’image habituellement associée au streaming. Nous avons découvert: une équipe de jeunes soudée, accueillante et très reconnaissante envers l’action d’arboRise pour l’environnement une organisation impressionnante (journaliste invitée, 2 photographes, studio d’enregistrement d’interview) un matériel à la pointe de la technologie une ambiance festive, joyeuse et pimentée de grands éclats de rire et d’exclamations de fierté des centaines de followers qui suivent les jeux et les défis en direct …bref, tout l’inverse de ce qu’on imaginait. Vive les streamers
Pour augmenter l’impact environnemental d’un projet carbone, le Gold Standard demande à chaque projet de définir un périmètre de conservation équivalent à 10% de la superficie du projet. Cette zone doit être préservée de toute activité d’exploitation et ne peut pas prétendre à recevoir de revenus des crédits carbone. C’est véritablement un périmètre dédié à la biodiversité. Plus facile à dire qu’à faire, car dans le cas d’arboRise cela implique de trouver plus de 180 hectares pour chaque cycle de 1500 hectares. Fort heureusement les communautés avec lesquelles nous travaillons sont très intéressées à préserver leur environnement. Elles savent exactement quels endroits, sur la superficie du village, sont importants. Il s’agit par exemple des têtes de sources (là où l’eau jaillit de terre) qui sont très fragiles et vitales pour fournir l’eau nécessaire au village: pour la cuisine, pour le maraîchage, pour le nettoyage, etc. des forêts sacrées, qui entourent
Depuis une année nous mesurons le NDVI, c’est à dire la biomasse sur les terrains reboisés, à l’aide d’images du satellite Sentinel II de l’Union Européenne. Pour valider cet outil il faut s’assurer que les valeurs des mesures satellitaires correspondent à la réalité observée sur le terrain. C’est ce que nous avons voulu savoir lors de notre dernière visite de supervision. Nous avons visité 15 terrains reboisés en 2021 et 2022 parmi les plus extrêmes en termes de biomasse mesurée par satellite: en gros les meilleurs et les pires terrains. Sur cet échantillon non-représentatif les observations sur 11 terrains correspondent aux valeurs du satellite (70%). Pour les 4 terrains restants, les valeurs satellitaires sont trop négatives dans 3 cas sur 4. Les mesures satellitaires semblent ainsi pouvoir être utilisées pour aider nos bénéficiaires en leur disant où se situent leurs terrains, en termes de biomasse, par rapport à tous les
La foire scientifique Scientifica a accueilli arboRise les 2 et 3 septembre 2023. Organisée par l’ETHZ et l’Université de Zurich, il s’agit du plus grand événement de vulgarisation en Suisse. Grâce au fond de recherche mis à disposition par ETH for Development, nous avons pu mener de nombreuses recherches importantes sur le terrain. 1️⃣ https://arborise.ch/experimentation-sur-les-boulettes-de-graines/ 2️⃣ https://arborise.ch/premiers-resultats-de-lexperience-sur-les-seedballs/ 3️⃣ https://arborise.ch/experience-des-seedballs-resultats-finaux/ 4️⃣ https://arborise.ch/parties-de-jeu-a-diaradouni/ Merci à @ETH4D de nous avoir invités sur le stand de Scientifica. Nous avons pu ainsi partager nos apprentissages avec de nombreux visiteurs 👨👩👧👦 et aussi mener des discussions prometteuses avec de futurs partenaires potentiels ! Nous sommes vraiment heureux d’avoir pu contribuer à des solutions naturelles basées sur la science grâce à ces recherches.
La plantation d’arbres pour sauver la planète est-ce vraiment utile ? On entend parfois cette question. Alors, vrai ou faux ? « La plantation d’arbres prend beaucoup de temps. » Vrai et faux. Vrai: une forêt prend une trentaine d’années avant d’atteindre sa taille maximale. Ce qu’on oublie c’est que c’est justement pendant ces premières années que les arbres absorbent le plus de CO2 ! Ensuite, une forêt à maturité conserve le carbone. Elle en absorbe toujours, certes, mais elle en relâche presque autant, sous forme de bois mort qui se décompose. Donc un projet de reforestation a un impact immédiat sur le climat. « Au début les arbres sont tout petits. » Vrai. Les arbres que nous plantons atteignent 2 mètres après 3 ans. Mais ce qu’on oublie c’est qu’il y en a beaucoup : environ un petit arbre tous les 3 mètres carrés, sachant que nous semons 10’000 graines par hectare (un hectare =
12 étudiants et étudiantes de l’ISAV rejoignent l’équipe d’arboRise/GUIDRE pour réaliser leur travail de fin d’études. L’Institut Institut Supérieur Agronomique et Vétérinaire de Faranah forme plusieurs centaines de diplômés et diplômées chaque année et propose sept types de formations dans le domaine de l’agronomie : agriculture, agroforesterie, eaux et forêts environnement, économie rurale, élevage, génie rural et vulgarisation agricole. L’ISAV est dirigée par Madame Prof. Mabetty Touré (dont la thèse de doctorat Les rapports de genre et la filière néré en Haute Guinée a été riche d’enseignements pour arboRise). Notre partenaire GUIDRE entretient historiquement d’étroites relations avec l’ISAV, puisque son directeur exécutif, Saïdou Marega, en est lui-même issu et a fondé GUIDRE alors qu’il était encore étudiant. L’une des missions statutaires d’arboRise étant la diffusion de ses expériences, en particulier dans le monde académique (voir le cours dispensé à Berlin dans le cadre du Joint Master in Global Economic Governance
Après la récolte et le mélange des graines, elles sont semées sur les parcelles mises à disposition par les familles-terrains. Cette activité se fait tous ensemble, en famille ou en groupe. Il y a beaucoup d’énergie et de rires pendant cette étape de la reforestation: Une partie du groupe fait de petits trous avec la houe (taba en malinké) et l’autre partie du groupe y dépose les graines: Faire ces trous (des « poquets » dans le langage spécialisé) permet aux radicelles de s’établir facilement dans le sol meuble et la petite cavité conserve l’eau de pluie plus longtemps. Ainsi les graines semées germent plus facilement. Pour aller plus vite, certaines familles tracent des sillons avec une charrue tirée par les boeufs. C’est encore plus efficace. Mais tout le monde ne possède pas ces outils luxueux. Tout se passe dans la bonne humeur: Plus de 500 hectares sont ainsi ensemencés avec 5’000’000