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Planter des arbres dans les pays tropicaux est l’un des moyens les plus efficaces de lutter contre le réchauffement climatique parce que la végétation croît plus rapidement dans les forêts tropicales que dans les régions tempérées et parce que les activités de déforestation y sont les plus intenses. arboRise s’appuie sur cette spécificité tropicale.
Les projets de reboisement actuels coûtent cher (environ 2’000 Euro par hectare) et sont peu adaptés aux conditions locales. On rend les populations dépendantes de l’aide occidentale et peu de moyens parviennent finalement à la reforestation. Par conséquent, il faut changer d’approche et mieux impliquer les Africains eux-mêmes.
A commencer par l’endroit de la reforestation. Au lieu de planter des arbres dans le désert comme de nombreux projets, il faut choisir une région où il pleut. Sans pluie, pas d’arbres. C’est pourquoi arboRise intervient en Guinée: la forte saison des pluies (4000mm par année à Conakry) favorise la croissance de la végétation. Comme la Suisse et ses Alpes, la Guinée est appelée « le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest » puisque trois fleuves importants (le Niger, le Sénégal, la Gambie) y naissent et fournissent de l’eau à plusieurs pays voisins souffrant d’une sécheresse récurrente. Selon certaines études, le reboisement de la bande côtière de l’Afrique de l’Ouest pourrait renforcer la mousson et ainsi ramener les pluies au Sahel.
Deuxièmement il faut reboiser là où il n’y a pas trop de monde, pour ne pas gêner les activités humaines. La région de la Haute-Guinée, proche du Mali, convient le mieux: elle abrite de nombreux grands parcs nationaux et est peu densément peuplée. Concrètement la reforestation se déroule en brousse, dans 26 villages de la sous-préfecture de Linko, à l’Est de la petite ville de Kérouané.
Troisièmement il faut intéresser les populations concernées. C’est pourquoi les graines sont récoltées localement auprès de familles de petits paysans de la région qui chacune possède un des arbres de l’une des 40 espèces locales choisies. En plus d’améliorer le niveau de vie de ces familles, valoriser leurs graines devrait les inciter à retrouver leurs traditions liées aux arbres, qu’ils ont souvent perdues à cause de la colonisation. Chaque espèce d’arbre – baobab, fromager, kapokier, karité, moringa, etc. – a son utilité et ses vertus. Il vaut la peine de redécouvrir ces savoirs ancestraux. Même chose pour la dispersion des graines: arboRise opte pour une méthode simple, le semis direct.
ArboRise s’adresse à des donateurs, particuliers ou entreprises, de pays à hauts revenus qui veulent lutter contre le réchauffement climatique et aider l’Afrique sans faire du néo-colonialisme.
Pour 200 .- Fr chaque donateur contribue à replanter un hectare entier et soutient une famille locale par le biais de l’achat de ses graines forestières.
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