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L’audit de validation à Samana s’est déroulé du 27 juillet au 4 août, sans problèmes logistiques et en passant entre les gouttes des pluies de plus en plus fréquentes à cette période. Il avait dû être repoussé de mi-juin à fin juillet en raison du rachat d’EcoAct par Schneider Electric: Verra avait exigé une modification des documents du projet avant d’ouvrir la période de consultation publique préalable à tout audit (voici les documents: https://registry.verra.org/app/projectDetail/VCS/4870) La mission a impliqué 14 personnes: Les 2 auditeurs de la société Earthood et leur interprète Les 2 consultantes de notre partenaire EcoAct Le Directeur Exécutif de GUIDRE et son bras droit Le directeur d’arboRise Deux chauffeurs L’équipe de terrain de GUIDRE constituée de 4 superviseureuses et 1 sylviculteur Nepolion et Manish, les deux auditeurs d’Earthood ont visité 15 terrains choisis au hasard dans 7 villages et interviewé plus de 30 personnes: familles-terrains, familles-graines, chef du
Suite à des incertitudes de financement nous avons dû repousser la date de l’Assemblée Générale de la Coopérative des familles-terrains de Linko de juin à fin juillet. Pendant ce laps de temps, le Crédit Rural de Guinée a rendu visite à chacune des 290 familles-terrains, dans son village respectif, pour lui ouvrir un compte bancaire sur lequel arboRise versera les premiers « crédits carbone ». Cette ouverture de compte a hélas généré des attentes et certaines familles-terrains se sont mêmes déjà endettées en prévision de ce versement (sans en connaître le montant…). L’Assemblée Générale a finalement eu lieu le 31 juillet avec une forte participation, tous les coopérateurs étant impatients de recevoir leur premier versement. Leur déception a été à la hauteur de leurs attentes lorsqu’il a fallu leur expliquer que le versement ne pourrait pas avoir lieu immédiatement après l’Assemblée, comme prévu, à cause de retards de financement indépendants
Il est parfois reproché aux projets de reforestation de ne faire que déplacer le problème en provoquant de la déforestation sur d’autres terrains à proximité. Pour cette raison, ce phénomène appelé « leakage » (fuite), est mesuré précisément dans tout projet de certification carbone. C’est dans ce contexte qu’arboRise, comme en 2024, a lancé un Design Project en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Ce projet de recherche a été mené par Etienne de Labarrière et Aurélie Sakic, sous la supervision de Charlotte Grossiord, Tenure Track Associate Professor, du Plant Ecology Research Laboratory. Dans la région du projet les cultivateurs pratiquent l’agriculture sur brûlis (slash and burn agriculture) : sur ces sols pauvres, les cultures provoquent rapidement une baisse de la fertilité qui nécessite la mise en jachère des terrains sur plusieurs années pour que le sol se régénère. Lorsque le sol est à nouveau fertile, la végétation
Les autorités de la sous-préfecture de Linko nous ont demandé un appui pour les aider à détecter les feux de brousse et ainsi faciliter l’extinction d’incendies non-maîtrisés. Comme en 2024, nous avons lancé un Design Project en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), mené par Elena Thomas, sous la supervision d’Alexis Berne, Associate Professor, Environmental Remote Sensing Laboratory. Les technologies de télédétection utilisées par arboRise jusqu’ici, basées sur le satellite Sentinel 2, ne permettaient pas d’identifier tous les départs de feux, et de loin, à cause de la longue période de révolution du satellite (5 jours). Quant aux autres systèmes d’alerte (Global Forest Watch, Fire Alert de Plant for the Planet) leur résolution était trop imprécise. Pour pallier ces défauts, notre chercheuse a opté pour une approche innovante : mesurer les superficies brûlées plutôt que les départs de feux. Sur la base des images Google Earth de 2024, sur
Quelle sera la bonne clé de répartition des futurs revenus carbone? c’est la question sur laquelle le Comité Coopératif s’est penché le 14 mai. On se souvient que l’un des objectifs principaux de la Coopérative et de son Comité Coopératif, formé par des représentant.e.s de chaque village (en majorité des femmes) élu.e.s démocratiquement, est d’élaborer une clé de répartition des revenus carbone. En effet, ce n’est certainement pas à arboRise de définir comment ces revenus seront partagés entre les coopérateurs. Ce choix doit être fait par les premiers concernés, en fonction des traditions et des usages locaux. Pour préparer cette discussion nous avions fait réfléchir les premiers concernés, les familles-terrains, lors de visites dans chaque village. 88% de tous les coopérateurs avaient participé à cette consultation, qui se rejoignaient sur le consensus suivant: Le respect des règles de la coopérative par chaque coopérateur doit être récompensé proportionnellement à l’effort que coûte
Fréquemment les bailleurs potentiels désirent vérifier nos activités sur le terrain. C’est bien normal puisque l’investissement est important et nous apprécions beaucoup ces visites qui nous permettent de réévaluer en permanence la qualité de notre projet. En mai nous avons accueilli les consultantes de la société Earthshot Labs, experte dans l’évaluation de la conformité et de l’intégrité de projects carbone basés sur la nature. Le programme d’audit était ambitieux puisque nous avons, avec elles, rencontré les communautés de 9 villages et évalué la croissance des arbres sur de très nombreux terrains. En parallèle, elles ont épluché tous les documents produits par nos partenaires South Pole et EcoAct, pour confronter ces données avec la réalité du terrain. Chaque interaction et observation suscite en général de nouvelles questions, toujours plus pointues et pertinentes, et la conclusion est toujours que rien ne remplace une visite sur le terrain. Sur un terrain 2022 à Borohila,
Conformément à l’engagement formulé sur notre site, nous avons mandaté le Centre Interdisciplinaire de Recherche en Ethique (CIRE) de l’Université de Lausanne pour jeter un regard critique sur notre action et identifier les points d’attention. L’approche interdisciplinaire du CIRE, qui rassemble des compétences en éthique de l’environnement, de la santé, de la formation ou encore du care, nous a convaincu. De par sa démarche contextualisée, le CIRE nous a semblé être l’institution susceptible de nous faire le plus progresser. Car, certes nous pensons faire les bonnes choses et les faire bien, mais on peut toujours faire mieux. Le rapport du CIRE répond exactement à nos attentes. Nous sommes rassurés qu’aucune thématique nouvelle n’ait été relevée. Et nous nous engageons à trouver des solutions sur les problématiques soulevées : • Nous aborderons ultérieurement dans ces actualités les points d’attention liés aux crédits carbone et à la sélection des investisseurs auxquels nous les vendrons. • Sur l’aspect de la promotion des femmes nous