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Comme on l’a vu, la mesure manuelle des arbres pour une vérification est très fastidieuse. De plus, la biomasse est estimée au moyen d’une équation allométrique qui ne tient compte que du diamètre et de la hauteur. Equations allométriques: Chave et al, 2005: Tree allometry and improved estimation of carbon stocks and balance in tropical forests Djomo et al, 2010 : Allometric equations for biomass estimations in Cameroon and pan moist tropical equations including biomass data from Africa Chave et al, 2014 : Improved allometric models to estimate the aboveground biomass of tropical trees Qu’en est-il de la biomasse dans les branches ? Est-elle suffisamment prise en compte par les équations, qui souvent ne sont issues de mesures de forêts, indépendamment de l’espèce. D’autres méthodes de mesures dendrométriques existent qui recourent en général à des scanners (TLS : terrestrial laser scanner) De nombreuses études montrent que la précision de la mesure et
La validation du projet étant presque terminée, nous pouvons désormais entamer le processus de première vérification. On se souvient que nous avons établi un échantillon représentatif de 116 placettes de monitoring parmi les 840 parcelles reboisées entre 2021 et 2024. Maintenant nous devons mesurer tous les arbres présents sur les 116 de placettes de 625 m², soit 72 500 m² au total. Cette opération nécessite plusieurs étapes : Actualiser la procédure opérationnelle standard et former GUIDRE en visioconférence Pour chacune des 116 parcelles, les équipes de mesure de GUIDRE doivent trouver la parcelle dans le village donné rafraîchir la peinture jaune au centre de la parcelle baliser le périmètre de 625 m² de la parcelle circulaire avec des rubalises identifier chaque arbre de plus de 2 mètres, le marquer avec un morceau de ficelle colorée pour ne pas le mesurer deux fois, mesurer son diamètre à hauteur de poitrine et
Toutes les 290 familles-terrains à Linko ont reçu pour la première fois leurs «revenus carbone», selon la clé de répartition proposée par le comité coopératif et approuvée par l’Assemblée Générale de la Coopérative. Rappelons qu’il s’agit de revenus carbone virtuels puisque le projet n’a pas encore généré de crédits carbone. Le montant distribué aux bénéficiaires est tiré des préfinancements du projet. Pour assurer un paiement sécurisé le projet a proposé à chacun des 290 membres de la Coopérative des Familles-Terrains de la CR de Linko d’ouvrir un compte bancaire au Crédit Rural de Guinée. Le projet a financé les frais administratifs de ces ouvertures de comptes par la filiale de Kérouané du CRG. Le processus de paiement s’est déroulé sans encombre malgré quelques difficultés techniques rencontrées par le Crédit Rural de Guinée (retard de paiement de la Banque centrale au CRG et problèmes informatiques liés au logiciel utilisé pour répartir
Après avoir délimité et ensemencé les parcelles 2025 au cours du premier semestre, nous devons mesurer la baseline sur un échantillon, ce qui se fait au cours du second semestre. Cela nécessite plusieurs étapes : South Pole calcule la taille de l’échantillon et identifie les coordonnées GPS de manière aléatoire Nous mettons à jour la procédure opérationnelle standard et formons GUIDRE Pour chacune des 45 parcelles, les équipes de mesure de GUIDRE doivent trouver la parcelle dans le village donné installer un poteau métallique au milieu de la parcelle et le fixer avec des pierres marquer ce centre avec de la peinture jaune baliser le périmètre de la parcelle circulaire de 625 m² avec du ruban de signalisation identifier tous les arbres existants, les marquer avec un clou (pour pouvoir les retrouver lors des mesures futures), mesurer leur diamètre à hauteur de poitrine et leur hauteur, et identifier l’espèce de
L’audit de validation à Samana s’est déroulé du 27 juillet au 4 août, sans problèmes logistiques et en passant entre les gouttes des pluies de plus en plus fréquentes à cette période. Il avait dû être repoussé de mi-juin à fin juillet en raison du rachat d’EcoAct par Schneider Electric: Verra avait exigé une modification des documents du projet avant d’ouvrir la période de consultation publique préalable à tout audit (voici les documents: https://registry.verra.org/app/projectDetail/VCS/4870) La mission a impliqué 14 personnes: Les 2 auditeurs de la société Earthood et leur interprète Les 2 consultantes de notre partenaire EcoAct Le Directeur Exécutif de GUIDRE et son bras droit Le directeur d’arboRise Deux chauffeurs L’équipe de terrain de GUIDRE constituée de 4 superviseureuses et 1 sylviculteur Nepolion et Manish, les deux auditeurs d’Earthood ont visité 15 terrains choisis au hasard dans 7 villages et interviewé plus de 30 personnes: familles-terrains, familles-graines, chef du
Suite à des incertitudes de financement nous avons dû repousser la date de l’Assemblée Générale de la Coopérative des familles-terrains de Linko de juin à fin juillet. Pendant ce laps de temps, le Crédit Rural de Guinée a rendu visite à chacune des 290 familles-terrains, dans son village respectif, pour lui ouvrir un compte bancaire sur lequel arboRise versera les premiers « crédits carbone ». Cette ouverture de compte a hélas généré des attentes et certaines familles-terrains se sont mêmes déjà endettées en prévision de ce versement (sans en connaître le montant…). L’Assemblée Générale a finalement eu lieu le 31 juillet avec une forte participation, tous les coopérateurs étant impatients de recevoir leur premier versement. Leur déception a été à la hauteur de leurs attentes lorsqu’il a fallu leur expliquer que le versement ne pourrait pas avoir lieu immédiatement après l’Assemblée, comme prévu, à cause de retards de financement indépendants
Il est parfois reproché aux projets de reforestation de ne faire que déplacer le problème en provoquant de la déforestation sur d’autres terrains à proximité. Pour cette raison, ce phénomène appelé « leakage » (fuite), est mesuré précisément dans tout projet de certification carbone. C’est dans ce contexte qu’arboRise, comme en 2024, a lancé un Design Project en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Ce projet de recherche a été mené par Etienne de Labarrière et Aurélie Sakic, sous la supervision de Charlotte Grossiord, Tenure Track Associate Professor, du Plant Ecology Research Laboratory. Dans la région du projet les cultivateurs pratiquent l’agriculture sur brûlis (slash and burn agriculture) : sur ces sols pauvres, les cultures provoquent rapidement une baisse de la fertilité qui nécessite la mise en jachère des terrains sur plusieurs années pour que le sol se régénère. Lorsque le sol est à nouveau fertile, la végétation






