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En plus de sa mission de reforestation participative et durable, la fondation arboRise a pour objectif statutaire d’ « expérimenter des méthodes de reforestation naturelle qui renforcent la biodiversité ». C’est pourquoi nous nous sommes demandé comment utiliser les champignons pour faire pousser nos arbres. Depuis plusieurs années on sait que les arbres et les champignons interagissent. En résumé on peut dire : Certains champignons se relient par leur mycélium aux racines des arbres pour s’entraider Les arbres fournissent du sucre aux champignons en échange d’eau et de sels minéraux Les arbres qui en bénéficient poussent mieux On distingue trois types de champignons : Les saprophytes Les champignons saprophytes (ou saprophages) se nourrissent de matière organique morte ou en décomposition. Ils jouent un rôle essentiel dans la décomposition de la matière organique morte, comme les feuilles, les branches ou les débris végétaux. En décomposant la matière organique complexe en composés plus simples,
La récolte des graines a commencé dans les villages du deuxième groupe (vous vous souvenez: les 26 villages sont répartis en trois groupes qui correspondent avec la période de maturité des arbres: le 1er groupe de villages récolte des graines d’arbres arrivant à maturité en janvier-février, le 2ème groupe pour les arbres de mars-avril et le 3ème groupe récolte sur des arbres dont les graines sont mûres en mai-juin). La technique de récolte diffère en fonction de l’espèce d’arbre. Ici, sur le Uapaca Somon, les femmes utilisent de longs bambous légers au bout desquels elles fixent des lames pour arracher les grappes de graines au sommet de l’arbre. Pour d’autres espèces, les femmes ramassent les graines tombées au sol: Toutes les familles-graines ont été munies de grandes bâches pour faciliter le ramassage des graines (voir l’actualité « des équipements pour les familles« ). Sur ces images les récolteuses ne les utilisent pas.
Les familles guinéennes engagées dans le projet sont extrêmement pauvres. Elles manquent d’habits et d’outils, même pour leurs activités agricoles habituelles. Lors de la première année du projet, les participants avaient souhaité un signe distinctif de leur appartenance au projet, que nous leur avons fournis, bien que nous soyons sceptiques sur leur réelle utilité. La deuxième année nous avons fourni des bâches aux familles-graines et des bottes aux familles-terrains: Les grandes bâches ARBORISE-GUIDRE sont à placer sous l’arbre semencier pour y récolter les graines, pendant la durée de la phase de récolte. La bâche rend les graines bien visibles et facilite la récolte. Elle protège surtout contre les animaux qui pourraient se cacher dans les herbes ou les branchages sous les arbres. Elle protège également contre les écorchures dues aux herbes épineuses. Les bottes ARBORISE-GUIDRE protègent le bas des jambes des familles terrains lors de leurs déplacements et de leurs
En 2024 arboRise lance un nouveau cycle de reforestation dans la sous-préfecture de Samana, voisine de Linko. Cela fait plusieurs mois que cette nouvelle étape se prépare, avec une visite de reconnaissance en juin 2022, une consultation des parties prenantes dans cinq villages en janvier 2023 et l’étude de faisabilité avec notre deuxième partenaire, EcoAct, jusqu’à l’envoi du document de description du projet au standard Verra en décembre 2023. Ces images de notre reconnaissance en juin 2022 montrent la similitude entre Linko et Samana où nous avons observé la même densité de population, le même type d’agriculture, la même déforestation …et le même accueil enthousiaste dans les villages: Cet accueil chaleureux se confirme lors de la consultation des parties prenantes, avec notre partenaire EcoAct : tant les autorités préfectorales que sous-préfectorales ou villageoises (chefs de villages, conseils des sages) nous promettent tout leur soutien pour assurer le succès du projet dans leur
Le 16 janvier c’est la saint Marcel, le patron des grainetiers. Cela tombe bien, c’est aujourd’hui que nous lançons la campagne 2024 dans la sous-préfecture de Linko. Ce sera la troisième et dernière année du cycle de reforestation dans la Commune Rurale de Linko. L’année prochaine débute un nouveau cycle de trois ans dans la sous-préfecture voisine de Damaro. Mais avant cela, il y a encore beaucoup à faire: D’abord vérifier que les travaux 2023 ont bien été achevés et que les terrains reboisés jusqu’ici sont bien signalés et protégés par des pares-feux efficaces. Ensuite il faut répéter les consignes de prévention des feux et d’entretien des terrains. C’est aussi l’occasion de mettre en évidence les bons exemples: les bandes de protection modèles, les taux de germination élevés, les haies-vives fournies, etc. Et enfin c’est le moment de lancer les travaux de récolte de graines, de planifier les dates de
La KZLAN23, la levée de fond virtuelle organisée par Karnotz Corp a permis de lever plus de Fr. 22’800.- pour arboRise !!! 960 donations en 48 heures, une performance impressionnante et des moyens vraiment bienvenus pour notre campagne de plantation 2024. MERCI à tous.te.s les streameureuses qui ont animé infatigablement cet événement, en organisant des défis, en fixant des objectifs, en motivant leurs followers à récolter des dons. Quel travail! Voilà qui change l’image habituellement associée au streaming. Nous avons découvert: une équipe de jeunes soudée, accueillante et très reconnaissante envers l’action d’arboRise pour l’environnement une organisation impressionnante (journaliste invitée, 2 photographes, studio d’enregistrement d’interview) un matériel à la pointe de la technologie une ambiance festive, joyeuse et pimentée de grands éclats de rire et d’exclamations de fierté des centaines de followers qui suivent les jeux et les défis en direct …bref, tout l’inverse de ce qu’on imaginait. Vive les streamers
Réunir toutes les familles au sein de la Coopérative des familles arboRise de Linko vise plusieurs objectifs: favoriser la confiance mutuelle entre les familles offrir un espace d’échange de bonnes pratiques permettre aux premiers intéressés de définir eux-mêmes, sans intervention d’arboRise, la clé de répartition des revenus des crédits carbone. Cela mérite une explication. Certains pensaient, au début, que le projet allait, en quelque sorte, mettre en compétition les familles-terrains et distribuer plus d’argent aux familles sur les terrains desquelles les arbres poussent le mieux. Une forme de rivalité entre les familles et les villages était alors perceptible, chacune critiquant les autres, convaincue d’appartenir à celles qui travaillent bien (une attitude pas si différente de ce que l’on observe en Europe, où chacun s’estime très vertueux en matière d’émissions de CO2, par rapport aux autres). Or c’est totalement l’inverse qui va se passer, pour une raison très simple : l’auditeur (ou