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Il est parfois reproché aux projets de reforestation de ne faire que déplacer le problème en provoquant de la déforestation sur d’autres terrains à proximité. Pour cette raison, ce phénomène appelé « leakage » (fuite), est mesuré précisément dans tout projet de certification carbone. C’est dans ce contexte qu’arboRise, comme en 2024, a lancé un Design Project en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Ce projet de recherche a été mené par Etienne de Labarrière et Aurélie Sakic, sous la supervision de Charlotte Grossiord, Tenure Track Associate Professor, du Plant Ecology Research Laboratory. Dans la région du projet les cultivateurs pratiquent l’agriculture sur brûlis (slash and burn agriculture) : sur ces sols pauvres, les cultures provoquent rapidement une baisse de la fertilité qui nécessite la mise en jachère des terrains sur plusieurs années pour que le sol se régénère. Lorsque le sol est à nouveau fertile, la végétation
Les autorités de la sous-préfecture de Linko nous ont demandé un appui pour les aider à détecter les feux de brousse et ainsi faciliter l’extinction d’incendies non-maîtrisés. Comme en 2024, nous avons lancé un Design Project en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), mené par Elena Thomas, sous la supervision d’Alexis Berne, Associate Professor, Environmental Remote Sensing Laboratory. Les technologies de télédétection utilisées par arboRise jusqu’ici, basées sur le satellite Sentinel 2, ne permettaient pas d’identifier tous les départs de feux, et de loin, à cause de la longue période de révolution du satellite (5 jours). Quant aux autres systèmes d’alerte (Global Forest Watch, Fire Alert de Plant for the Planet) leur résolution était trop imprécise. Pour pallier ces défauts, notre chercheuse a opté pour une approche innovante : mesurer les superficies brûlées plutôt que les départs de feux. Sur la base des images Google Earth de 2024, sur
Quelle sera la bonne clé de répartition des futurs revenus carbone? c’est la question sur laquelle le Comité Coopératif s’est penché le 14 mai. On se souvient que l’un des objectifs principaux de la Coopérative et de son Comité Coopératif, formé par des représentant.e.s de chaque village (en majorité des femmes) élu.e.s démocratiquement, est d’élaborer une clé de répartition des revenus carbone. En effet, ce n’est certainement pas à arboRise de définir comment ces revenus seront partagés entre les coopérateurs. Ce choix doit être fait par les premiers concernés, en fonction des traditions et des usages locaux. Pour préparer cette discussion nous avions fait réfléchir les premiers concernés, les familles-terrains, lors de visites dans chaque village. 88% de tous les coopérateurs avaient participé à cette consultation, qui se rejoignaient sur le consensus suivant: Le respect des règles de la coopérative par chaque coopérateur doit être récompensé proportionnellement à l’effort que coûte
Fréquemment les bailleurs potentiels désirent vérifier nos activités sur le terrain. C’est bien normal puisque l’investissement est important et nous apprécions beaucoup ces visites qui nous permettent de réévaluer en permanence la qualité de notre projet. En mai nous avons accueilli les consultantes de la société Earthshot Labs, experte dans l’évaluation de la conformité et de l’intégrité de projects carbone basés sur la nature. Le programme d’audit était ambitieux puisque nous avons, avec elles, rencontré les communautés de 9 villages et évalué la croissance des arbres sur de très nombreux terrains. En parallèle, elles ont épluché tous les documents produits par nos partenaires South Pole et EcoAct, pour confronter ces données avec la réalité du terrain. Chaque interaction et observation suscite en général de nouvelles questions, toujours plus pointues et pertinentes, et la conclusion est toujours que rien ne remplace une visite sur le terrain. Sur un terrain 2022 à Borohila,
Conformément à l’engagement formulé sur notre site, nous avons mandaté le Centre Interdisciplinaire de Recherche en Ethique (CIRE) de l’Université de Lausanne pour jeter un regard critique sur notre action et identifier les points d’attention. L’approche interdisciplinaire du CIRE, qui rassemble des compétences en éthique de l’environnement, de la santé, de la formation ou encore du care, nous a convaincu. De par sa démarche contextualisée, le CIRE nous a semblé être l’institution susceptible de nous faire le plus progresser. Car, certes nous pensons faire les bonnes choses et les faire bien, mais on peut toujours faire mieux. Le rapport du CIRE répond exactement à nos attentes. Nous sommes rassurés qu’aucune thématique nouvelle n’ait été relevée. Et nous nous engageons à trouver des solutions sur les problématiques soulevées : • Nous aborderons ultérieurement dans ces actualités les points d’attention liés aux crédits carbone et à la sélection des investisseurs auxquels nous les vendrons. • Sur l’aspect de la promotion des femmes nous
A Linko les familles-graines se transforment en « mesureuses ». Le cycle de plantation de trois ans est arrivé à son terme en 2024 et il n’est plus nécessaire de récolter des graines pour ensemencer de nouveaux terrains à Linko. Pour conserver le lien qui nous unit aux 370 familles-graines (principalement des femmes), nous leur avons proposé d’adopter un nouveau rôle, tout aussi essentiel, celui de « mesureuses ». En effet, il est capital de connaître chaque année l’état de chacune des 840 parcelles reboisées depuis 2021. Ainsi ce seront les mesureuses qui visiteront les parcelles pour évaluer la croissance des arbres et vérifier leur bon entretien par les familles-terrains. Dans chaque village nous avons constitué des binômes de mesureuses, chargées de la visite de 5 à 7 terrains dans un village proche (pour éviter toute forme de pression sociale). En tout, 187 binômes pour les 840 terrains du projet. Puisqu’ielles (il
« En cette journée internationale des Droits des Femmes, célébrons la force, la résilience et la beauté de toutes les femmes ! Bonne fête à toutes les femmes de arboRise-Guidre ! #8Mars » Seny Balamou, sylvicultrice de l’équipe Linko-Damaro Notre projet ne serait rien sans toutes les femmes qui s’y engagent. …comme récolteuses de graines, …comme membres des Comités de Gestion Communautaires, …comme déléguées de leur village dans le Comité Coopératif, …comme mesureuses, …comme superviseuses, …comme sylvicultrices: … des rôles multiples pour de multiples talents. MERCI Mesdames pour vos actions décisives ! Une lecture de référence en ce 8 mars: L’autre langue des femmes, de Léonora Miano.